Union Nouvelle des Syndiqués de la C.R.A.M. NORD-PICARDIE.
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NOUVELLE BREVE SEANCE EXTRAORDINAIRE DU CHSCT DU 27 JUIN 2005. ORDRE DU JOUR: Poursuite de la mission d'expertise du cabinet "émergence" débutée voici plus de 5 ans !!! Il faut dire que la Direction n'avait pas ménagé sa peine afin de tout tenter pour bloquer la situation. De reports divers, en tergiversations constantes et de recours en justice, l'ancien directeur a réussi à prendre sa retraite avant que la mission ne soit terminée. Il faut dire qu'elle dérange, surtout pour un organisme de sécurité sociale. Maintenant que le Directeur actuel, adepte d'une paix sociale retrouvée, semblait ne pas vouloir s'opposer à la poursuite de l'expertise, propose aux membres du CHSCT de redéfinir l'intitulé de la mission au cours de la séance extraordinaire. Accompagné des membres de direction (Agent Comptable, Directeur de la branche Maladie, Directeur de la branche vieillesse, Ingénieur en Chef responsable de la branche AT/MP, Directeur des Ressources Humaines ainsi que de l'attachée juridique), il offre aux élus et responsables syndicaux présents une facette de sa personnalité qui détonne avec le vécu de sa gestion actuelle. Par un vote de refus unanime, les élus se sont prononcés pour la poursuite de l'expertise, dans les mêmes formes qu'il y a 5 ans. En effet, il n'était pas concevable de modifier une décision prise initialement par d'autres élus sous prétexte que l'ancienne direction a tout mis en œuvre pour freiner le processus engagé, et ce, même si la gestion actuelle a indéniablement évolué positivement. Restent toutefois quelques errements qui devraient pouvoir faire l'objet d'une prise de conscience tant de leurs protagonistes que d'une direction qui semble parfois vouloir se voiler la face. Ce vote, très mal ressenti par notre Directeur Général, sera sanctionné par un durcissement tant des relations que des modalités d'exercice des mandats syndicaux. Va-t-on vers un retour de la guerre de tranchées ? Dans une période qui s'annonce toujours plus difficile, aussi bien pour les salariés que pour le gestionnaire, un dérapage de ce type peut devenir le vecteur de surenchères de tous les acteurs en place, et mettre de nouveau la CRAM Nord-Picardie au devant de la scène des "relations impossibles". A suivre avec attention... Le 10 Décembre 2005
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