Par mesure de prudence, nous tenterons de
traiter ces dossiers sans porter de jugement à priori et en évitant, dans la
mesure du possible, de désigner nommément les acteurs volontaires ou non qui
sont impliqués.
69 CANDIDATURES POUR LES CITR
Plutôt que litige, tout au plus, un défaut de
communication.
C'est ce que nous souhaitons être en fait, la réalité
!!!
En novembre 2003, de nombreux agents avaient postulé
suite à un appel pour 69 postes de TPR et Conseillers Retraite au sein des
CITR.
Une grande majorité d'entre eux avaient été avisés,
certains par des réponses positives d'autres par des réponses négatives.
Restaient toutefois, une dizaine de postes non pourvus,
ainsi qu'un nombre identique d'agents sans réponse.
Alors qu'initialement, la prise de poste était prévue
pour le mois de septembre 2004 pour les TPR et janvier 2005 pour les
Conseillers Retraite, cette dernière semblait avoir été reportée
unilatéralement "à partir de janvier 2005", ce qui emporte, pour les
postulants, une incertitude bien compréhensible.
A la faveur du passage du Directeur Général au sein des
services Retraite, il leur était affirmé que leurs affectations seraient
communiquées avant la fin du mois (de septembre).
Le 30 du mois en question, l'effervescence gagnait les
agents concernés, faute de n'avoir toujours pas de réponse.
Alertée par le Syndicat U.N.S., la Direction, dont les
principaux responsables étaient absents de l'organisme, fait savoir que le
Directeur de la branche retraite se tiendrait à la disposition des
intervenants dès que possible.
Chose faîte la semaine suivante, avec un dénouement
correspondant en grande partie aux aspirations des agents (sauf pour deux
d'entre eux).
Nous ne pouvons qu'approuver la célérité avec laquelle
la Direction a répondu à cette attente, tout en restant quelque peu dubitatif
sur divers évènements qui ont émaillé le processus.
Enfin, le principal étant de retrouver une sérénité,
nous ne ferons pas d'autre commentaire.
BRANCHE MALADIE / SECTEUR AT
Une actualité qui arrive chasse l'autre.
L'incident au sein de la branche retraite considéré
comme clôt, voici que celui de la branche maladie se fait jour.
Après l'affichage des problèmes rencontrés par le
secteur AT de la CRAM de DIJON, voici que l'encadrement de celui de la CRAM
Nord-Picardie vient à fustiger le personnel chargé des Déclarations Accidents
de Travail au motif que le rendement n'y est pas pour la plupart d'entre eux.
Outre la brutalité des propos, suivie de menaces
vis-à-vis des postes de certains agents, ainsi que de remontrances directes
envers une salariée en présence de tous ses collègues, des sous-entendus
faisant référence à un démantèlement possible du secteur pèsent sur le moral
des agents en place.
Alors, la question se pose...........est-ce une parodie
destinée à faire peur à des agents qui n'auraient plus de motivation ou une
réalité qui concernerait l'ensemble des CRAM de France, avec les risques de
délocalisation de cette activité au profit des CPAM ?
En tout état de cause, il n'est pas nécessaire de
culpabiliser les personnels avec des méthodes dignes d'un autre temps alors
qu'il y a peut-être lieu d'incriminer les méthodes de gestion.
La Direction sera donc interpellée vis-à-vis de cet
évènement que l'U.N.S. suivra avec attention.
Au fait, lorsque l'on parle de "rendement" (ce qui a
toujours été décrié au sein de notre organisme par toutes les directions) il y
a lieu de revendiquer "les primes de rendement", avec tous les avantages et
inconvénients de ce système.