Union Nouvelle des Syndiqués de la C.R.A.M. NORD-PICARDIE.

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DAMPIERRE

la Résidence DAMPIERRE à ROUBAIX  a donc été pourvue d'une nouvelle Directrice.

Quelle sera sa méthode de gestion ?

Il s'avère que sa priorité semble être de serrer les boulons dans un but de répondre à des restrictions budgétaires.

Les échos qui nous parviennent nous font craindre une détérioration sensible des conditions de travail et également, ce qui est plus grave, un retour à des procédures de soins indignes d'un établissement pour personnes âgées dépendantes (économies drastiques sur l'utilisation des seringues, des gants et autres mesures d'hygiène qui ont fait leurs preuves). Une partie de personnel envisage de trouver un autre employeur. C'est de toutes façons la seule réponse apportée par une direction qui cherche à rogner tant sur les pauses de travail que sur les tableaux de roulements et qui se refuse à entendre les salariés. Nul doute que cet établissement va entrer dans une phase conflictuelle grave qui devra faire l'objet d'un arbitrage rapide de la direction générale, faute de quoi les agents seront en droit de contester des méthodes de gestion rétrogrades par la lutte syndicale (la grève n'étant pas écartée).

Quatre déléguées composent la délégation U.N.S.

Elisabeth BOITE

Anita HOUZET

Patricia ACKOU

Valérie DERAMAUX

Cette résidence est actuellement en cours de réhabilitation.

Durant la durée des travaux, il ne devrait y avoir aucune admission supplémentaire.

Le personnel ressent les difficultés de faire vivre une maison de retraite dans laquelle les pensionnaires sont de plus en plus dépendants. De plus, les restrictions budgétaires ne permettent plus de travailler dans des conditions optimales de sécurité et de sollicitudes envers les personnes âgées, ce qui risque de nuire à l'image de la résidence.

Novembre 2005.

De nouvelles initiatives de la directrice de cet établissement confortent notre position de plus en plus défensive vis-à-vis des méthodes de gestion employées. Alors que depuis toujours des heures considérées comme "de récupération" en vertu d'un usage constant permettaient aux salarié(e)s d'en bénéficier à leur convenance (sous réserve bien entendu de la continuité du service), la directrice en impose la prise de manière unilatérale, évoquant sa qualité de décisionnaire. Drôle de conception du dialogue social qui oblige donc à l'U.N.S. de demander à la Direction générale de nous faire connaître si cette intransigeance affichée fait partie des objectifs futurs de la politique de la CRAM.

Lors de la réunion plénière de ce jeudi 26 novembre 2005, le syndicat U.N.S. est donc intervenu auprès du Directeur Général, en présence de Madame ESMONIN chargée de la gestion des Maisons bleues pour obtenir les règlements intérieurs règlementaires rythmant l'activité des personnels et tous documents officiels, avalisés par les délégations syndicales, valant acceptation des procédures en cours.

Pour mémoire, l'U.N.S. a désigné en Mai 2005 un délégué syndical au titre des quatre maisons de retraite pour personnes âgées.

La Direction a déposé un recours auprès du Tribunal d'Instance de LILLE qui ne semble pas pouvoir juger dans le temps imparti (en principe 15 jours à partir du dépôt par la partie demanderesse) pour diverses raisons (reports successifs, consultation des autres syndicats de la CRAM et autres évènements qui nous dépassent). Pourtant, près des trois quart du personnel en CDI se sont prononcés en faveur de cette initiative qui n'a pas d'autre objet que de leur permettre une meilleure représentation syndicale (tous syndicats confondus) par désignation d'un représentant plus apte à appréhender les spécificités des métiers, des règles de fonctionnement, des problèmes inhérents à ce type d'activité pour lesquels ceux qui exercent au siège ne sont pas en capacité d'y répondre comme ils le devraient. Il faut signaler que les délégués syndicaux du siège ont en charge les 800 agents du siège mais aussi les 900 salariés des quelques 50 services extérieurs (CITR, services sociaux) répartis au niveau des 5 départements limitrophes (sans oublier divers personnels détachés aux ARH, à l'URCAM, le CRF etc....).

Lors de la dernière audience, quatre organisations syndicales nationales (FO, CGC, CFDT et SNFOCOS) ont appuyé le recours déposé par la Direction de la CRAM à l'encontre de la désignation du délégué syndical U.N.S.

Vive la démocratie participative.............Jugement prévu le 7 février 2006.

Le 8 février 2006 se tiendra une réunion entre la gestionnaire des Maisons bleues et les déléguées du personnel de DAMPIERRE  vis-à-vis de la dégradation des conditions de travail de l'ensemble du personnel de cet établissement. Si aucune solution ne voit le jour, un préavis de grève sera proposé aux salarié(e)s afin que la Direction Générale, qui a été informée de ce constat, prenne ses responsabilités.

Mars 2006.

La tendance est à l'amélioration, ce qui ne peut que nous satisfaire.

Une visite du CHSCT devrait être programmée très prochainement pour s'assurer d'une part que les relations entre les salariés et la direction sont plus sereines et, d'autre part, vérifier que les conditions de travail sont compatibles avec les difficultés inhérentes à un établissement qui subit de travaux d'envergure, obligeant les professionnels à des aménagements fréquents vis-à-vis de la population qui y réside.

L'U.N.S apportera une attention particulière à cette visite et du compte rendu qui en découlera.

 Avril 2006

La visite du CHSCT révèle des insuffisances, voire des risques tant pour les salariés que pour les résidents qui ont donc fait l'objet d'un compte-rendu lors de la réunion trimestrielle

Alors qu'il était loisible de penser que cette réunion avait permis de mettre en évidence une absence de dialogue qui ne pouvait que gangrener le climat social, un évènement inattendu est venu se greffer au sein de cet établissement. Deux salariées sont soupçonnées d'acte(s) de maltraitance(s) envers les résidents. Après écoute des agents mis en cause et de l'exposé des faits par la Direction de la Branche Maladie, le défenseur n'est pas en mesure de faire toute la lumière sur les faits reprochés. La maltraitance est sévèrement condamnée et l'U.N.S. s'associe pleinement à la lutte contre ce fléau. Toutefois, il ne faudrait pas que les intéressées soient les bouc-émissaires afin de masquer les réelles responsabilités. La plupart des affaires jugées ont toutes un point commun. En conséquence, il est incontournable de déclencher deux enquêtes parallèles: l'une administrative, qui aura pour but de vérifier si tous les éléments sont bien réunis afin que les résidents soient traités comme il se doit au sein de cet établissement (qualité des soins, des repas, de l'écoute, du droit à la différence et à la dignité humaine, moyens matériels et humains suffisants pour y parvenir, formations etc...)

L'autre enquête officielle étant d'ordre judiciaire. Elle aura pour effet de déterminer si les actes reprochés ont réellement existés dans la forme et dans les faits. Il est à noter que l'U.N.S. avait obtenu l'accord total des deux salariées pour la mise en oeuvre éventuelle de ce processus tout en ayant pris conscience de la pénalisation des faits s'ils s'avéraient fondés.

L'U.N.S ne fera plus d'autre commentaire sur ce sujet sauf celui-ci: salarié(e)s de la résidence, évitez au maximum de faire des hypothèses ou de tirer des conclusions hâtives sur cet évènement. Rien ne sert de juger avant d'avoir en mains tous les éléments l'actualité de tous les jours en est la preuve et les personnes touchées par la vindicte, d'ou qu'elle vienne, sont, même après acquittement, définitivement exclues d'une société peu enclin à reconnaître ses torts.

A suivre