COMITE
D’ENTREPRISE
DE LA C.R.A.M. «NORD-PICARDIE »
11 ALLEE VAUBAN - 59662 - VILLENEUVE
D’ASCQ CEDEX
ËËËËËËËËËËË
PROCES-VERBAL
DE LA REUNION PLENIERE EXTRAORDINAIRE
DU JEUDI 06 OCTOBRE 2005
A 14 H 30 AU CA
APPROUVE A LA REUNION PLENIERE DU 24
NOVEMBRE 2005
Les membres du Comité
d’Entreprise de la CRAM « Nord-Picardie » se sont réunis le Jeudi 06 Octobre 2005, sous la
présidence de Mr. Jean Luc BOCQUET,
Directeur Adjoint, accompagné de Mr Michel
ELBAM, Sous Directeur des Ressources Humaines.
ETAIENT PRESENTS
Pour l’UNS
MM.
Didier SEYS (T),
Gérard CARBONNET (RS),
Alain LAURENT (T),
Richard
MAHIETTE (S)
Mme Christiane CARBONNET (T)
Pour SNFOCOS
Mr Cosme ADJOVI (T)
Pour la CFDT
Mmes Colette DEBOSQUE (RS),
Joëlle KETELS (S)
Pour la CFTC
Mme Lysiane DECHIROT (RS) en remplacement de Mme Corinne
PECQUEUR (RS)
ETAIENT EXCUSES
Pour la CFDT
Mr Didier DUROT (T)
Pour SNFOCOS
Mme Anne Marie RICHARD (S)
Pour l’UNS
Mr Yves JEHANNIN (S)
Pour l’UFICT
Mr Patrice BARDET (RS)
Pour la CGT
MM Patrick
CARON (T)
Pour SUD
Mr Claude
HIDOT (T)
Mmes Dominique
DELERUE (S)
Annie
France VAN BELLEGHEM (RS)
Pour la CFTC
Mme Corinne
PECQUEUR (RS)
ETAIENT ABSENTS
Pour FO
Mr Jean Claude MENU (RS)
Pour l’UFICT
Mr DELBOE Christian
(S)
Pour la CGT
Mr BATAILLE Sébastien
Ø
T = Titulaire
Ø
S = Suppléant
Ø
RS = Représentant
Syndical
ORDRE DU JOUR
1)Information sur le
dispositif d’évaluation du personnel
Début de la séance : 14 H 40
1)
Information sur le dispositif d’évaluation du
personnel
Mr Bocquet rappelle que le protocole d’accord
du 30 Novembre 2004 a été agréé. La CRAM Nord Picardie, au travers de son
projet d’entreprise, confirme cette volonté d’innovation par la mise en place
d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Les référentiels de compétences se composent
de 2 éléments :
-
la
fiche emploi de base
-
les
critères génériques
La fiche emploi est une déclinaison du
répertoire des métiers. En dessous du métier, se situe l’emploi. Définition de
l’emploi, de sa finalité et toutes les compétences qu’il faut maîtriser pour
l’occuper. Celle-ci va servir aux Cadres pour juger les compétences de leurs
agents.
En ce qui concerne les référentiels de compétences,
85 % des emplois ont été déclinés.
Pour les critères génériques, 62 %,
l’objectif étant de terminer au plus vite toutes les fiches utiles pour le
déroulement des entretiens. Celles-ci sont rédigées dans les branches. Elles
vont être mises en ligne sur Intranet systématiquement et mises à jour au fur
et à mesure qu’elles seront développées.
Les exemples de fiches ont été écrites sur le
terrain et ont été validées par les chefs de branches, elles seront complétées
par d’autres fiches. Elles ne sont pas à confondre avec des fiches de postes.
Elles permettent de se référer au moment où il faut juger les nouvelles
compétences acquises par quelqu’un.
Mr ELBAUM intervient sur le fait que la fiche
emploi reprend le métier dans sa transversalité.
Mr BOCQUET signale que ces fiches emplois
sont un outil qui définit le contenu de l’emploi, elles ont été mises en place
par les référents métiers. C’est le profil type de l’agent.
Mr CARBONNET cite le profil type de l’agent
de collectivité.
Des particularités lui sont demandées :
Ø Aide au personnel
soignant
Ø Contribuer au bon
fonctionnement de l’Etablissement
Ø Le savoir faire, le
relationnel, etc….
Mr BOCQUET répond que ces fiches sont un
outil de référence. Sur les bases, tout est discutable, même les fiches
emplois.
Nous imposons un référentiel. L’agent doit
être capable d’effectuer ce qui lui est demandé afin de pouvoir occuper
l’emploi.
Mr CARBONNET évoque le litige actuel entre la
Direction et le syndicat UNS en ce qui concerne les Etablissements.
Il est heureux de constater que Mr BOCQUET
lui-même reconnaît également ne pas être au courant de tout ce qui s’y passe.
Un agent peut avoir évolué car il a rempli
les critères et au vu des objectifs, des points de compétences peuvent lui être
proposés.
L’entretien annuel d’évaluation et
d’accompagnement (Voir documentation annexe)
Afin de faciliter la mobilité des agents, la
concordance entre les évolutions des emplois et des compétences, cet entretien
sera un échange formalisé, un dialogue, une base pour avancer et progresser.
Tous les ans, chaque agent doit pouvoir
bénéficier d’un entretien d’évaluation et de compétences, des entretiens de
suivi peuvent être effectués pendant l’année.
Le dispositif a été présenté au Comité de
Direction fin Septembre, au Comité d’Entreprise le 6 Octobre et à partir du 13
Octobre, à l’Espace Calliope.
Tout le dispositif d’évaluation passe par
l’entretien annuel. Il permet de rappeler aux collaborateurs les efforts
obtenus dans cette reconnaissance, en écrivant les faits.
Aujourd’hui, il faut que le système soit
positif et qu’il dure dans le temps. Il faut faire confiance au Manager de
terrain.
Mr CARBONNET pense que cela va être difficile
pour le Manager de terrain de devoir donner un avis.
Mr ELBAUM répond que certains responsables
avaient l’habitude de prendre des décisions. Des choses ont été engagées, des
décisions ont été prises et validées.
Mr BOCQUET ajoute que ce que l’on demande aux
cadres, c’est de fixer des objectifs, évaluer les points de compétence et proposer
des formations aux autres. Les objectifs et les compétences ne sont pas forcément
techniques, « les agents qui font le plus de dossiers ne sont pas
forcément les meilleurs ».
Il présente le document GPEC (Gestion
Prévisionnelle des Emplois et des Compétences)àDocumentation d’information
à destination du grand public)
Celle-ci est nécessaire pour anticiper les
mouvements démographiques de la CRAM prévisibles comme les départs en retraite,
le renouvellement des effectifs déjà entamé qui va s’amplifier davantage de
2005 à 2008.
L’objectif est de réfléchir à partir des
mutations technologiques et démographiques à une redéfinition de certains
métiers, à une requalification des personnels concernés, ainsi qu’aux
reconversions nécessaires face aux évolutions technologiques ou législatives
pour anticiper.
A ce jour, 50 % des cadres vont partir à la
retraite. Il faut enregistrer toutes les compétences et voir quels sont ceux
qui semblent capables d’évoluer vers le management, les faire progresser vers
les postes de cadres.
Dans les années qui viennent, des bilans professionnels
seront faits. Ils permettront aux agents de se situer. A partir de compétences
données, des cours qualifiants leur seront proposés. Concours type Performance
ou CNESS. Former les « Emplois cibles », dont la progression est
recherchée par la CRAM et les emplois dits « sensibles ». Ce sont des
emplois en disparition type TDS.
Mr ELBAUM oriente la conversation sur les
gens qui présentent 25 ou 30 ans de carrière. Le but serait de les revoir en
entretien et travailler avec eux sur de nouvelles orientations d’activités. La
révision de carrière, le redéveloppement de carrière et aussi les agents qui
veulent faire autre chose.
Mr BOCQUET signale que pour l’année prochaine,
les entretiens auront lieu de Mai à Septembre afin d’élaborer le plan de
Formation.
L’agent aura un livret d’information dont l’objectif
est de situer l’entretien ainsi qu’un livret de préparation.
Les fiches emplois et le support d’entretien
ont été faits en interne et c’est un dérivé de ce qui a été noté dans le
domaine national
Ø Bilan des objectifs
de l’année passée
Ø Appréciation de 1 à 5
basée sur des faits significatifs
Ø Compétence des
emplois à développer et voir les aspects qu’il faut travailler plus que
d’autres
Ø Les objectifs pour
l’année à venir
Ø La partie
développement professionnel
Mr ADJOVI fait remarquer que si le Cadre et
l’agent ne s’apprécient pas, l’entretien pourrait être faussé.
Mr BOCQUET répond que l’objectif à atteindre
est que l’entretien soit partagé.
Mr ADJOVI demande si dans ce cas, l’agent
peut demander à être assisté par une troisième personne.
Mr BOCQUET répond que tout est fait pour que
l’entretien soit confidentiel.
Concernant la note d’accompagnement, il
signale que le responsable N+1 dispose de l’outil suivant pour l’entretien.
Ce dossier récapitulatif est une première.
C’est le Cadre N+1 qui propose de la façon la plus objective possible les
points de compétence pour départager les éventuels ex aequo. Chaque Cadre
disposera d’un accès à STARH qui permettra d’aboutir à une fiche récapitulative
qui lui donnera son nouveau coefficient, la date de l’attribution du dernier
échelon et la date des derniers points de compétence, les diplômes, les stages
de formation qu’il a suivis. L’année prochaine, chaque Cadre devrait avoir une
disposition graphique de la moyenne de salaire de son équipe.
Mr CARBONNET demande si le Cadre N+1 subira
des consignes de sa hiérarchie.
Mr BOCQUET répond que l’entretien s’effectue
uniquement entre les 2 parties, sans consignes particulières, en toute liberté.
Mr ADJOVI évoque le cas où le salarié refuse
l’entretien.
Mr ELBAUM répond qu’il a le droit, mais pour
pouvoir bénéficier de points de compétence, il faut passer un entretien. Dans
le cas d’un refus, l’agent doit aviser par courrier le département des
ressources humaines.
Mr BOCQUET répond que si lors de l’entretien
des événements personnels sont divulgués, ils ne seront pas notés. Ne sont
considérés que les événements professionnels. L’entretien doit être
confidentiel.
Mr ADJOVI craint que le cadre qui a des
contentieux avec l’agent qu’il reçoit ne soit pas objectif et dans ce cas, il
demande si un autre Cadre peut se substituer.
Mr BOCQUET répond que cela dépend des cas de
figures.
L’agent pense que son Cadre ne l’apprécie pas,
c’est une chose, mais rappelons qu’il y a un lien de subordination. Si la
personne refuse l’autorité de son Chef, elle ne peut pas être proposée pour des
points de compétence. Le protocole d’accord a prévu cet incident.
S’il est reconnu qu’il y a des problèmes, il y
a une possibilité pour l’agent qui n’est pas satisfait de l’entretien, d’être
reçu par son N+2. Au bout de 3 ans, il peut demander à la Direction un examen
de sa situation pour non attribution de points de compétence.
Mr ELBAUM intervient sur le fait que cela ne
veut pas dire qu’il puisse voir d’entrée le N+2, ce sera uniquement dans un
cadre dérogatoire.
L’attribution des points de compétence
Mr ELBAUM précise que pour l’attribution des
points de compétence, Il est prévu, selon le tableau du protocole, une
attribution de 7, 12 ou 15 points.
Ce qui a été décidé, c’est d’offrir des plages
plus larges pour pouvoir moduler les compétences.
C’est 20 % de l’effectif qui se verra
attribuer des points de compétence.
Mr LAURENT a constaté qu’une variante a été
déterminée sur les modalités d’attribution des points de compétence. En effet,
il souligne que la proposition du protocole indique uniquement un nombre
minimum de points pour chaque niveau, sans qu’il y ait de plafond, alors que
sur le plan local, il constate un verrouillage axé sur un minimum et un maximum
de points.
Mr ELBAUM informe que la Direction pourra
contrôler si les 20 % ont été donnés et au moins les points minimum.
Mr BOCQUET précise que pour le circuit
d’attribution, ce qui est fondamental, c’est d’avoir fixé des plages et le
montant de l’enveloppe allouée aux Cadres. Celle-ci sera calculée au prorata
des effectifs de la branche et par catégorie.
Mr ELBAUM souligne que lorsque l’on parle
d’effectifs, les agents doivent être présents et rémunérés.
Mr BOCQUET évoque l’agent qui est en congés
maternité ou en congé longue durée. La personne doit être présente pendant la
période des entretiens. Dans le cas présent, elle ne pourra prétendre à aucune
prétention.
L’enveloppe est calculée au prorata des
effectifs. Ce qui est demandé au Cadre, c’est de réunir les objectifs pour la
caisse et les objectifs dans chaque branche.
A l’issue des entretiens, le responsable du
département réunit ses Cadres pour harmoniser et valider. A charge pour lui de
s’assurer que les objectifs généraux ont bien été respectés.
Il faut que l’enveloppe attribuée ne soit pas
dépassée.
La liste des agents et du nombre de points
est envoyée au Directeur des Ressources Humaines, à la Direction Générale et à
l’agent comptable pour mise en paiement.
Mr BOCQUET signale que l’enveloppe est en
cours de détermination pour cette année.
Pour la fin du mois, les enveloppes auront
été distribuées aux chefs de branches et la date de mise en paiement aura été
arrêtée.
Les objectifs de progrès et de l’année
écoulée
Mr BOCQUET signale que pour fixer les
objectifs, ceux-ci doivent être atteignables.
Mr LAURENT constate qu’il s’agit plus
d’objectifs de productivité, alors qu’il lui semblait qu’en début de séance, Mr
BOCQUET parlait plus de qualité et de technicité.
Mr BOCQUET répond qu’il y a un critère
technique.
Les objectifs doivent être individuels et
globaux. Le critère technique est un critère parmi d’autres. Nous voulons
récompenser l’agent pour ses efforts. Le message que nous voulons faire passer
à tous les niveaux est que les objectifs ne doivent pas être uniquement des
objectifs quantitatifs.
Mr CARBONNET fait remarquer qu’il y a déjà
une pression sur les agents pour arriver aux objectifs.
Mr BOCQUET répond qu’il est clair que les
agents ont des limites.
Mr CARBONNET souhaite qu’il en soit tenu
compte.
Mr BOCQUET répond que les entretiens vont
devoir se coordonner et se compléter. Selon le métier que l’on exerce et
l’emploi que l’on occupe, on exige plus en matière de performances.
Fin
de séance :
17 H 30
LE
SECRETAIRE
Alain
LAURENT