COMITE D’ENTREPRISE
CRAM NORD PICARDIE
11, Allée VAUBAN 59662 VILLENEUVE
D’ASCQ
¶¶¶¶¶¶¶
PROCES VERBAL
REUNION PLENIERE
MERCREDI 18 MAI 2005
9 H 30 SALLE DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
Etaient
présents :
Pour
SNFOCOS Cosme ADJOVI (T)
Pour
UFICT Patrice BARDET (RS)
Pour
CFDT Didier DUROT (T) Colette
DEBOSQUE (RS)
Joëlle KETELS (S)
Pour
SUD Dominique DELERUE (S)
Annie France VAN BELLEGHEM (RS)
Pour
UNS Alain LAURENT (T) Didier
SEYS (T)
Christiane CARBONNET (T) Richard MAHIETTE
(S)
Gérard CARBONNET (RS)
Pour
CFTC Corinne PECQUEUR (RS)
Etaient
excusés :
Pour
SNFOCOS Anne Marie RICHARD (S)
Pour
FO Jean Claude MENU (RS)
Pour
UFICT Christian DELBOË (T)
Pour
CGT Patrick CARON (T) Sébastien
BATAILLE (S)
Pour SUD Claude
HIDOT (T)
Pour
UNS Yves JEHANNIN (S)
«
T = Titulaire
«
S = Suppléant
«
RS =
Représentant Syndical
ORDRE DU JOUR
1)
Approbation du Procès verbal de la réunion du 23 mars 2005
2)
Bilan social – Exercice 2004 – Avis du Comité d’Entreprise
3)
Rapport Egalité Hommes/Femmes – Exercice 2004 – Avis du Comité d’Entreprise
4)
Présentation de la COG et du CPG vieillesse dont le projet EMI
« Evolution
des moyens informatiques de la Branche Retraite » : Consultation
5)
Présentation de la COG AT/MP et les premiers éléments du CPG :
Consultation
6)
Déclaration 2483 – Exercice 2004
7)
Mouvements du Personnel – Article L.432.4.1. – 1er trimestre 2005
8)
Etat des heures supplémentaires arrêté au 30 avril 2005
9)
Questions diverses
La
réunion débute à 9 h 40 présidée par Monsieur CORVAISIER en présence de
Messieurs BOCQUET et ELBAUM
1°Approbation
du procès verbal de la réunion du 23 mars 2005
Le
procès verbal est adopté à l’unanimité
2°
Bilan social - exercice 2004 – Avis du Comité d’Entreprise
Monsieur
ADJOVI commente le compte rendu de la Commission Economique (voir annexe).
Monsieur
SEYS remarque que c’est une synthèse qui a été faite.
Monsieur
CORVAISIER est surpris de l’approche du budget et des effectifs, l’année 2004 est
l’année où l’effectif est le plus élevé depuis la disparition des
établissements de soin. Il va forcément baisser légèrement dans les années qui
viennent. Il y a également eu beaucoup de promotions. 2004 était une excellente
année du point de vue budgétaire et social.
Avis :
Favorable
à l’unanimité des présents : 6
SNFOCOS Cosme ADJOVI (T)
CFDT Didier DUROT (T)
SUD Dominique DELERUE (S)
UNS Alain LAURENT (T) Didier SEYS
(T)
Christiane CARBONNET (T)
3°
Rapport Egalité Hommes/Femmes – Exercice 2004
Avis du Comité d’Entreprise
Monsieur
MAHIETTE commente le compte rendu de la Commission Egalité Hommes/Femmes.
Il
y a une majorité de femmes jusqu’au niveau 6, ensuite il y a inversion.
Monsieur
CORVAISIER avance que ce fait changera avec le temps.
Monsieur
BOCQUET fait remarquer que pour les niveaux 9, il y a 6 femmes et un homme.
Plus on s’élève dans la hiérarchie, moins on trouve de femmes. Au niveau du
CNESS il y a maintenant plus de femmes que d’hommes. Dans quelques années, il y
aura plus d’agents de direction et de cadres supérieurs femmes que hommes.
Monsieur
MAHIETTE ajoute qu’il y a une progression des embauches de femmes en CDD.
Monsieur
BOCQUET explique que cela se fait dans les Maisons de Retraite. Les CDD sont
des gens qui n’ont pas de diplômes, pas de formation, ils font des
remplacements.
Objectivement,
nous embauchons une majorité de femmes qui sont payées comme les hommes.
Madame
DEBOSQUE avance que nous sommes dans une situation discriminatoire au niveau de
la Société.
Monsieur
MAHIETTE note qu’en page 7, le total hommes et femmes est de 129 et non de 126.
AVIS :
Favorable
à l’unanimité
SNFOCOS Cosme ADJOVI (T)
CFDT Didier DUROT (T)
SUD Annie France VAN BELLEGHEM
(RS)
UNS Alain LAURENT (T) Didier SEYS
(T)
Christiane CARBONNET (T)
4°
Déclaration 2483 – Exercice 2004
Monsieur
BOCQUET déclare que les taux légaux sont largement dépassés, et que nous
n’avons rien à verser au Trésor Public.
PAS
DE COMMENTAIRES
5°
Mouvements du Personnel – article L 432.4.1 – 1er trimestre 2005
Monsieur
SEYS constate qu’il y a une diminution des CDD, au niveau des services sociaux,
des remplacements maternité, ce ne doit pas être facile.
Monsieur
CORVAISIER répond qu’il n’y a pas de solution, il n’est pas question de faire
des CDD de longue durée, le taux de remplacement au service social est de 90% à
ce jour, il espère obtenir à 100%.
Monsieur
BOCQUET ajoute que la diminution du nombre de CDD est liée à la saison.
Monsieur
CARBONNET constate qu’il devrait y avoir un nombre de CDD qui diminue par
rapport au salaire d’embauche qui a été réactualisé.
Monsieur
BOCQUET avance que les CDD spécialisés n’existent pas, il y a également
beaucoup de démissions liées au fait que l’on payait moins bien.
Monsieur
SEYS demande si en 2005, pour le remplacement des infirmières, ce sera QUICK
SANTE ou des infirmières libérales.
Monsieur
BOCQUET l’ignore, c’est lié à la problématique du recrutement infirmier. Les
infirmières sont rares. Avec l’alourdissement des soins, les infirmières
libérales ne suffisent plus.
Monsieur
CARBONNET demande s’il est prévu d’embaucher une infirmière qui ferait les 3
maisons de retraite. A priori le CE n’a pas été mis au courant d’une
modification de tableau de roulement.
Monsieur
CORVAISIER n’est pas au courant.
6°Etat
des heures supplémentaires arrêté au 30 avril 2005
RAS
7°Présentation
de la COG et du CPG vieillesse dont le projet EMI
« Évolution
des moyens informatiques de la Branche Retraite » : Consultation
Arrivée
de Monsieur DUTHOIT à 10 heures 30.
Monsieur
CORVAISIER a négocié le maintien des emplois métiers, production retraite et
action sociale. Les effectifs sont maintenus, il est demandé de faire un effort
sur les processus transversaux, informatique, service financier, administration
générale et service du personnel. Nous pourrons peut être faire un effort
symbolique, mais ce sera à la marge.
Les
budgets seront en légère réduction, mais le travail reste le même.
Une
réduction des heures individuelles est constatée, mais comme nous travaillons avec
des associations, nous avons le même nombre d’heures. Les effectifs de l’action
sociale seront maintenus.
Sur
4 ans, les 3 premières années le GVT financé par la CNAV s’élève à 0.8%. La 4ème
année, le GVT est entièrement auto financé. Les 3 premières années, le
complément du GVT est financé par l’effet NORIA, la différence entre le
coefficient d’embauche d’un nouvel arrivant, et quelqu’un qui part en retraite
et a toute l’ancienneté.
Ce
sera tendu pour les déroulements de carrière, les points de compétence, mais
les emplois seront maintenus.
Monsieur
BARDET fait remarquer que selon la nouvelle classification, il est prévu que
l’on puisse attribuer à 20% du personnel des points de compétence.
Monsieur
CORVAISIER assure que la projection qui a été faite permet de financer 20% de
points de compétence tous les ans, et de maintenir les emplois. Budgétairement
nous passons en maintenant les emplois, mais il est demandé un effort sur les
processus transversaux. Ce sera étalé sur 4 ans. Il est demandé à la CRAM Nord
Picardie d’embaucher une vingtaine de seniors (+50ans), ou de gens issus du
régime social des indépendants.
Monsieur
CARBONNET demande quel sera le profil de ces remplaçants.
Monsieur
CORVAISIER le dira, les conditions sont différentes. Les 20 personnes sont à
embaucher sur la période des 4 ans, 2005-2008.
Monsieur
DUTHOIT présente le CPG
1°
Réussir la mise en œuvre de la réforme des retraites, faire de la CNAV et
des organismes régionaux des acteurs reconnus dans le domaine de la retraite et
de la vie à la retraite.
² Poursuivre les
efforts déjà entrepris par les organismes de la Branche retraite pour informer
les assurés.
² Renforcer la
coordination avec les autres régimes de retraite.
Ø Offrir à
l’ensemble des régimes de base un accès sécurisé aux données d’identification
du Système National de Gestion des Identifiants et apporter son expertise aux
autres régimes dans les opérations de certification des comptes.
Ø Faire du Système
National de Gestion des Carrières le référentiel pivot pour la retraite de
base.
Ø Proposer le
savoir-faire de la CNAV en matière d’hébergement de sites sécurisés au service
du GIP
² Mettre en œuvre
les dispositions de la loi du 21/08/2003 relatives au contrôle de ressources
des pensions de réversion et au cumul emploi retraite.
² Conforter le rôle
de la CNAV et des organismes régionaux pour réussir la mise en œuvre de la
réforme et dans le domaine de la retraite et de la vie à la retraite.
Ø Améliorer la
capacité d’expertise de la CNAV afin d’assurer le suivi de la réforme et de
mesurer son impact dans la perspective des rendez-vous de 2005 et 2008.
Ø Poursuivre les
travaux sur la régionalisation des études.
Ø Contribuer à une
meilleure gestion des âges.
Ø Réussir la montée
en charge du RNR (Répertoire National des Retraites).
Ø Accompagner la
stratégie de la Branche retraite par une politique de communication ciblée.
2°
S’engager sur une offre de services renouvelée et diversifiée facilitant les
démarches administratives des assurés proches de la retraite.
² Diversifier les
modes de contact avec les assurés.
Ø Privilégier la
relation téléphonique et les services en ligne pour fournir une information
personnalisée aux assurés
Ø Recentrer
l’activité des agences retraite sur les régularisations de carrière, le conseil
pour les assurés proches de la retraite, et le traitement des demandes de
retraite personnelles et de réversion.
Ø Etendre le
principe de l’interlocuteur unique identifié au traitement des dossiers des
assurés ne résidant pas dans la région et faire évoluer le rôle des pôles de
référence.
² Simplifier les
démarches administratives des futurs retraités.
² Garantir la
continuité des ressources des assurés lors du passage à la retraite ou lors de
l’attribution d’une pension de réversion.
² Améliorer le suivi
de la satisfaction des assurés.
² S’engager auprès
des assurés sur des standards de qualité dans le cadre d’une démarche
d’engagements des services rénovée.
3°
Simplifier les démarches administratives des entreprises et améliorer la
qualité des informations transmises.
Au
cours de la période 2005-2008, la CNAV et les services de l’Etat se fixent pour
objectifs :
-
D’améliorer la
qualité des informations transmises pour réduire les anomalies de report au
compte individuel des assurés.
-
De généraliser
la norme DADS-U, tout en maintenant les performances déjà atteintes en termes
de rapidité de traitement.
-
De poursuivre
la dématérialisation de la transmission des déclarations de données sociales,
en synergie avec l’offre du GIP MDS.
-
D’offrir de nouveaux
services aux entreprises en utilisant le savoir-faire des centres de traitement
des données sociales.
² Fiabiliser la
qualité des informations transmises afin d’améliorer la qualité du compte
individuel des assurés.
² Généraliser la
norme DADS-U tout en garantissant aux partenaires TDS le respect des délais
dans le traitement des DADS.
² Dématérialiser les
supports.
² Offrir de nouveaux
services aux entreprises en utilisant le savoir-faire des centres de transfert
des données sociales.
4°
Améliorer le pilotage pour renforcer l’efficience globale de la branche.
²Améliorer la
productivité globale et réduire les coûts unitaires.
² Réduire les écarts
de coût entre organismes grâce à une approche budgétaire par processus.
² Améliorer les
outils de pilotage.
² Rationaliser les
processus transversaux, hors informatique.
² Approfondir la
démarche d’animation du réseau.
² Améliorer la
maîtrise de la dépense informatique par une meilleure organisation de la
production et des développements.
² Adapter le
dispositif de contrôle interne.
² Définir des
orientations communes à l’ensemble des organismes de la Branche retraite dans
le domaine des ressources humaines afin d’accompagner les mutations en cours et
offrir des emplois attractifs et motivants.
Au
cours de cette période, la CNAV entend :
-
Développer une
fonction de connaissance et de veille concernant les emplois et leurs
évolutions de façon à aider l’ensemble des caisses à anticiper et à accompagner
les transformations en cours
-
Renforcer les
actions déjà entreprises pour partager des outils communs et des bonnes
pratiques dans le domaine des ressources humaines
-
Mettre à
disposition des personnels de la Branche retraite un système d’information des
ressources humaines performant.
-
Contribuer à
l’évolution du cadre conventionnel.
Ø Développer une fonction de connaissance et de
veille concernant les emplois et leurs évolutions.
Ø Renforcer les actions déjà entreprises pour
partager des outils communs et des bonnes pratiques dans le domaine des
ressources humaines en lien avec l’UCANSS.
Ø Créer un système d’information ressources humaines
performant.
Ø Développer et partager les savoirs de la branche.
² Prendre en
considération les exigences du développement durable.
5°
Recentrer la politique d’action sociale sur le maintien de l’autonomie des
retraités
² Développer
l’information sur l’action sociale à destination des retraités.
Ø Développer la
stratégie Internet de la branche.
Ø Organiser la
relation de proximité.
Ø Renforcer les
partenariats avec les médias.
² Mieux connaître
les besoins des retraités.
Ø Approfondir et
élargir les dispositifs relatifs à l’évaluation globale des besoins des
retraités.
Ø Renforcer les
partenariats.
Ø Améliorer par des
études la connaissance des attentes des retraités.
² Proposer dans le
cadre du maintien à domicile un plan d’actions personnalisé.
Ø Mettre en place un
plan d’actions personnalisé.
Ø Assurer la
continuité des prises en charge par une bonne orientation des retraités.
Ø Développer des
modalités de financement adaptées au Plan d’actions personnalisé.
² Contribuer au
développement d’une gamme de lieux de vie collectifs pour les retraités.
² Rendre plus
efficientes les actions de la Branche retraite.
Ø Simplifier les
démarches, améliorer la qualité du service offert et renforcer les procédures
de contrôle.
ØAméliorer la
gestion et l’animation du réseau.
6°
Les conditions d’évaluation et de révision de la convention
² Suivi et
évaluation
² Contrôles et
tutelle
² La gestion
budgétaire
² Révision et
actualisation
Madame
VAN BELLEGHEM demande ce que veut dire contribuer au développement d’une gamme
de vie collective pour les retraités.
Monsieur
DUTHOIT répond qu’il s’agit d’aménager les domiciles, les maisons de retraite.
Monsieur
CORVAISIER ajoute que cela n’a rien à voir avec les œuvres de caisse, les prêts
pour les maisons de retraite restent. La sécurité sociale ne sera plus
responsable en ce qui concerne les établissements, ce seront les conseils
généraux. La politique n’est pas définie. Nous allons proposer l’élaboration de
référentiels et entrer à la vie sociale.
Monsieur
BARDET interroge en ce qui concerne les étrangers, il semblerait que les
services étrangers soient spécialisés par nationalité.
Monsieur
CORVAISIER informe que pour améliorer la qualité de service à rendre aux
assurés résidant à l’étranger, les caisses seront spécialisées en fonction des
pays, à l’exception de 6 pays dont le volume de résidents est tel qu’il déstabiliserait
la caisse si elle prenait le pays en entier. Il s’agit des 3 pays du Maghreb,
le Portugal, l’Espagne et l’Italie.
Madame
VAN BELLEGHEM veut des précisions en ce qui concerne le service clientèle.
Monsieur
DUTHOIT précise que l’objectif est d’élargir la cellule pour prendre en compte
l’ensemble des réclamations. La plupart des réclamations viennent quelque temps
après l’attribution du droit.
Madame
VAN BELLEGHEM fait remarquer que la plupart des courriers concernent des
personnes déçues par le montant de leur retraite.
Monsieur
CARBONNET demande s’il y a un surcroît de travail dans le secteur contentieux
qui aurait eu des indications de faire des classements sans suite au bout de
deux moins sans intervention de l’assuré.
Monsieur
DUTHOIT répond négativement, il n’y a pas de consignes de classement sans
suite.
Monsieur
CARBONNET indique que nous avons rationalisé certains centres d’accueil qui
n’étaient pas rentables. Y a-t-il un projet de rationaliser certains CITR,
comme Lille, Lomme ?
Monsieur
DUTHOIT explique que Lille doit changer de locaux, Lomme est une petite
structure, on va développer un accueil sur Lomme, et les gens de Lomme seront
installés sur Lille.
Monsieur
CARBONNET demande ce que veut dire les conseillers téléphoniques traiteront en
back office les appels.
Monsieur
DUTHOIT précise qu’il y a un certain nombre d’interventions par internet qui
sont prises en compte par les agents du temps de la retraite, l’idée est que
les télé conseillers répondent à ces questions. Les retraités ont la
possibilité d’obtenir directement une réponse à leurs questions, en ligne.
Monsieur
BARDET interroge par rapport à la plate forme téléphonique concernant les
rendez-vous des conseillers retraite.
Monsieur
DUTHOIT avance que si c’est fait maintenant, c’est que nous y voyons tout
l’intérêt. Les télé conseillers vont pré positionner les rendez-vous, les conseillers
retraite sont tout à fait d’accord, ils confirmeront le rendez-vous.
Monsieur
BARDET remarque que l’on parle de mutualisation des moyens, et de plateforme
nationale. Va-t’on récupérer la plateforme de CALAIS, qui est la plateforme de
déclaration fiscale, dans l’institution.
Monsieur
CORVAISIER répond qu’en ce qui concerne la plateforme déclaration fiscale nous
allons en avoir un bilan national, à priori il est très positif, il y a de
fortes chances qu’elle soit renouvelée. Des plateformes vont se mettre en place
dans la plupart des CRAM. Nous ferons bénéficier de notre expérience les
caisses régionales qui vont mettre en place leur propre plateforme.
L’évaluation de la plateforme de la déclaration sera fournie.
Monsieur
BARDET constate qu’il y a une augmentation de charge de 30%, et qu’elle va
augmenter.
Monsieur
CORVAISIER acquiesce, il est normal de parler de gain de productivité lorsqu’il
y a une augmentation de charge prévue. Cette augmentation est couverte de 2
manières, d’une part par l’embauche papy boom, et de dégager des gains de
productivité.
Monsieur
DUTHOIT fait remarquer qu’à une époque, les filières des agents, étaient de 300
à 400 dossiers. La difficulté aujourd’hui est plutôt liée aux régularisations
de carrière.
Monsieur
BARDET évoque que la CNAV reprend les données sociales.
Monsieur
DUTHOIT répond que même si l’information peut rentrer via le portail internet,
ce sont les services des caisses régionales et de la CNAV qui assureront le
support client pour les données qui les concernent. Il y a longtemps que la
saisie a disparu du secteur données sociales.
Monsieur
BARDET remarque que le taux d’absentéisme maladie rémunéré de courte durée se
réduira à 1%.
Monsieur
CORVAISIER constate qu’il est déjà à 1%. La RTT a généré une réduction de
l’absentéisme de courte durée. Ce qui génère un absentéisme de longue durée,
est le vieillissement de la population des salariés.
Monsieur
BARDET dit que le dispositif de lutte contre les fraudes qui est un objectif du
CPG, est déjà un objectif national. Il a entendu qu’il y aurait un groupe
spécifique.
Monsieur
CORVAISIER envisage de faire un comité local. Les possibilités de fraude se
réduisent.
Monsieur
BARDET aborde la gestion des compétences et l’entretien d’évaluation.
L’engagement est rompu si nous disons que l’entretien d’évaluation est
uniquement destiné aux cadres.
Monsieur
CORVAISIER avance que la cellule métier est simplement chargée d’établir la
méthodologie, d’analyser l’existant en matière de compétence, de revoir
l’ensemble des référentiels de compétence. Pour les entretiens annuels nous
allons nous adapter à ce que demande l’UCANSS.
Monsieur
BARDET souhaite un protocole d’accord entre la CRAM NP et les délégations
syndicales sur l’insertion professionnelle des handicapés.
Monsieur
BOCQUET rétorque que le taux d’emploi de travailleurs handicapés est nettement
supérieur. Le problème se situe en terme de collaboration avec les organismes
chargés de promouvoir l’emploi des handicapés, il a des contacts avec CAP
EMPLOI, mais c’est très régionalisé, CAP EMPLOI Lille ne nous propose des
emplois que pour le Siège.
Monsieur
CORVAISIER ajoute que sur la question d’insertion professionnelle des
handicapés, nous travaillons avec des partenaires, il n’y a pas de raison de
signer un protocole, nous évaluerons les résultats. Monsieur CORVAISIER ne
signera jamais un accord sur des méthodes de gestion.
Lors
de la prochaine réunion plénière, un avis sera à émettre sur le CPG.
La
séance se termine à 12 heures 45, et reprendra à 14 heures.
La
séance reprend à 14 heures, présidée par Monsieur BOCQUET, en présence de
Monsieur VAN AERDE.
Etaient
présents :
Pour
SNFOCOS Cosme ADJOVI (T)
Pour
UFICT Patrice BARDET (RS)
Pour
SUD Annie France VAN BELLEGHEM
(RS)
Pour
UNS Alain LAURENT (T) Didier
SEYS (T)
Richard
MAHIETTE (S) Yves JEHANNIN (S)
Gérard CARBONNET (RS)
Pour
CFTC Corinne PECQUEUR (RS)
Etaient
excusés :
Pour
SNFOCOS Anne Marie RICHARD (S)
Pour
FO Jean Claude MENU (RS)
Pour
UFICT Christian DELBOË (T)
Pour
CFDT Didier DUROT (T) Colette
DEBOSQUE (RS)
Joëlle KETELS (S)
Pour
CGT Patrick CARON (T) Sébastien
BATAILLE (S)
Pour SUD Claude
HIDOT (T) Dominique DELERUE (S)
Pour
UNS Christiane CARBONNET (T)
«
T = Titulaire
«
S = Suppléant
«
RS =
Représentant Syndical
8°Présentation de la
COG AT/MP et les premiers éléments du CPG :
Consultation
Monsieur
VAN AERDE présente la COG AT/MP 2004/2006
Les
objectifs sont les suivants :
² Donner un nouvel
élan à la politique de prévention des risques professionnels.
² Renforcer la
capacité de la branche à d’adapter à l’évolution de ses missions.
² Elargir la gamme
des services de la branche AT/MP.
² Renforcer la
qualité de service.
² Participer à
l’amélioration de la qualité des services de base partagés avec la branche
maladie.
² Clarifier et
dynamiser la gestion budgétaire de la Branche.
² Suivi, évaluation
et révision de la convention.
Monsieur
SEYS déclare que ce qui intéresse le Comité d’Entreprise sont les répercussions
sur l’emploi, la qualification professionnelle, les changements de métiers, les
carrières.
Monsieur
BARDET demande quel est le montant prévu pour les frais de gestion prévention.
Monsieur
CARBONNET voudrait connaître s’il y a une extension des missions de la Branche.
Monsieur
VAN AERDE répond affirmativement, cette extension est vécue depuis quelques
années. L’enjeu est d’obtenir les moyens d’assurer les différentes missions. La
Direction des risques professionnels de la CNAM a fixé le canevas qu’elle
souhaite voir dans ses contrats pluriannuels de gestion. Elle propose 3 axes :
Ø Axe 1 des actions
obligatoires imposées à toutes les CRAM
Ø Axe 2 la CNAM
propose un catalogue d’actions potentielles, et les CRAM choisissent celles
qu’elles veulent engager
Ø Axe 3 la CRAM
propose à la CNAM qui accepte ou non
Il
a été tenu compte de l’activité minimale demandée aux ingénieurs et contrôleurs
de terrain.
Il
a également été demandé à la CNAM de soutenir une action pour les entreprises à
succursale multiple.
En
ce qui concerne les produits cancérigènes, les salariés en retraite peuvent
demander un suivi post professionnel.
Nous
avons obtenu un financement pour assurer le suivi des salariés et des sous
traitants de METAL Europe. Ils sont convoqués à une visite médicale pour
vérifier leur santé suite à l’exposition au plomb.
Monsieur
BARDET interroge sur les moyens budgétaires prévus
Monsieur
VAN AERDE explique qu’un certain nombre d’actions ont été inscrites qui sous
tendent des moyens budgétaires, si nous ne les avons pas, les actions ne seront
pas effectuées.
Monsieur
CARBONNET avance qu’il va y avoir une évolution des métiers actuels, avec des
besoins de formation qui n’ont pas pu être incorporés dans le plan de formation.
Il y a déjà une montée en charge.
Monsieur
VAN AERDE répond qu’il y a un certain nombre d’activités tant en prévention
qu’en tarification qui se développent. En prévention nous sommes très engagés
sur l’axe routier, sur l’axe cancers professionnels avec une action qui
concerne les CMR. L’allocation amiante n’est pas affectée au budget TAPR, elle
échappe à la COG, mais fait partie du budget maladie.
Monsieur
SEYS demande si nous avons une idée des changements de métier qui vont
intervenir, et dans quel délai. Il y a des missions supplémentaires qui vont
occasionner une charge supplémentaire.
Monsieur
BOCQUET répond que la COG entre dans le cadre des missions naturelles du
service prévention, c’est plus une orientation de certaines activités.
Monsieur
VAN AERDE ajoute que si nous arrivons à supprimer la saisie des D.A.T, les
agents seront reconvertis vers une véritable analyse d’accident.
Monsieur
BOCQUET explique que ce sont des évolutions à l’intérieur du métier.
EMI
Monsieur
DUTHOIT fait la présentation du projet EMI.
Le
projet EMI est inscrit dans le cadre de la COG.
Monsieur
BARDET fait remarquer que les caisses sont en compétition, chaque caisse essaie
de tirer le maximum de développement, de production.
Monsieur
DUTHOIT expose qu’en ce qui concerne la répartition par caisse, c’est acquis,
tandis que les développements locaux, la politique est de les éviter, notre
réflexion sur les moyens informatiques fait que nous obtenons des outils qui
nous conviennent parfaitement.
Nous
nous sommes investis dans le domaine maladie, en secteur prévention qui est sur
le point de devenir un outil national, nous négocierons avec les caisses, le
moyen de le maintenir. Ces applications locales n’existeront plus. Nous nous
investissons fortement dans le domaine de la GRC.
Monsieur
CARBONNET note qu’il a été assuré qu’il n’y aurait pas de changement
d’effectif, pas de mobilité géographique, et pas de changement majeur sur les
postes.
L’UNS
suivra l’avis donné par la délégation au CHSCT
Monsieur
BARDET demande si un ingénieur part en retraite, est ce la personne qui n’est
pas remplacée, ou est ce le poste.
Monsieur
DUTHOIT note que pour restructurer l’informatique, ce sera fait sur les bases
d’un organigramme minimum qui permette de prendre en charge nos missions, le
poste ne sera pas supprimé, il sera cherché dans les compétences internes le
moyen de faire monter quelqu’un sur la base d’un plan de formation adapté sinon
nous serons amenés à faire appel à des compétences externes.
SUD
a pris note de l’avis du CHSCT, et demande comment et quand sera formulé l’avis
des délégations.
Monsieur
BOCQUET note qu’il n’y a que deux délégations syndicales présentes, et demande
de formuler un avis le plus rapidement possible par écrit, et donner un avis à
la réunion du mois de juin.
Monsieur
BARDET ne voit pas d’inconvénient à ce que Monsieur DUTHOIT présente à l’équipe
informatique.
Monsieur
BOCQUET conclut qu’il n’y a pas d’opposition formelle à ce que Monsieur DUTHOIT
présente à ses équipes la tendance. Il pourra dire qu’il n’y a pas d’opposition
formelle ni du CHSCT, ni du CE. à ce qu’il y ait une information et un début de
travail en attendant l’avis officiel.
FIN DE REUNION A 16 HEURES 10
LE
SECRETAIRE,
ALAIN LAURENT