COMITE D’ENTREPRISE
CRAM NORD PICARDIE
11, Allée VAUBAN 59662 VILLENEUVE
D’ASCQ
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PROCES VERBAL
REUNION PLENIERE
LUNDI 10 JANVIER 2005
9 H 30 SALLE DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
ORDRE DU JOUR
²²²²²
Présentation du Plan prévisionnel de formation 2005
Etaient
présents :
Pour
SNFOCOS Cosme ADJOVI (T)
Pour
UFICT Patrice BARDET (RS)
Pour
CGT Sébastien BATAILLE (S)
arrivé à 9 heures 55
Pour
CFDT Didier DUROT (T) Colette
DEBOSQUE (RS)
Pour
SUD Claude HIDOT (T) Dominique
DELERUE (S)
Annie France VAN
BELLEGHEM (RS)
Pour
UNS Alain LAURENT (T) Christiane
CARBONNET (T)
Richard
MAHIETTE (S) Yves JEHANNIN (S)
Gérard
CARBONNET (RS)
Pour
CFTC Corinne PECQUEUR (RS)
Etaient
excusés :
Pour
SNFOCOS Anne Marie RICHARD (S)
Pour
FO Jean Claude MENU (RS)
Pour
UFICT Christian DELBOË (S)
Pour
CGT Patrick CARON (T)
Pour CFDT Joëlle
KETELS (S)
Pour
UNS Didier SEYS (T)
«
T = Titulaire
«
S = Suppléant
«
RS =
Représentant Syndical
Monsieur
ELBAUM procède à la présentation du plan de formation 2005, et précise qu’il a
été amélioré au point de vue présentation afin que nous puissions y retrouver
le dispositif mis en place par l’accord interprofessionnel du 20 septembre
2003, et la loi du 5 mai 2004 qui prévoit 3 types d’actions de formation, à la
fois l’adaptation au poste de travail, celle liée à l’évolution des emplois et
le maintien dans l’emploi, et enfin le développement des compétences.
I
Le plan s’inscrit dans un contexte de réforme de la formation professionnelle.
La
réforme distingue 3 dispositifs de formation professionnelle et encourage la
formation par alternance.
Ø Le plan de
formation à l’initiative de l’employeur
Ø La formation à
l’initiative du salarié : le congé individuel de formation
Ø La formation à
l’initiative du salarié avec accord de l’employeur : le DIF
Ø La formation par
alternance
II
Les orientations stratégiques et les moyens pour 2005
Le
plan a pour objectifs la professionnalisation et l’adaptation des compétences
Ø La formation par
alternance vise à accompagner la prise de fonction
Ø Les orientations
de la formation
III
Le plan de formation par Direction
Ø La Direction
Générale
Ø La Direction des
Ressources Humaines et de la logistique
Ø La Direction de la
Retraite, des Données Sociales et de l’Informatique
Ø La Direction de
l’Assurance Maladie et de l’Action sociale
Ø La Direction de la
Gestion des risques professionnels
Ø La Direction
financière et comptable
Ø Les Etablissements
LE
PLAN S’INSCRIT DANS UN CONTEXTE DE REFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
La
réforme distingue 3 dispositifs de formation professionnelle et encourage la
formation par alternance.
1°
Le plan de formation à l’initiative de l’employeur
Le
plan de formation doit dorénavant distinguer 3 catégories d’actions :
ðLes actions
d’adaptation au poste de travail – réalisées sur le temps de travail, elles
permettent aux salariés de maintenir ou d’adapter les capacités à occuper un
emploi, au regard de l’évolution des technologies et des organisations.
ðLes actions liées à
l’évolution des emplois ou au maintien dans l’emploi – mises en œuvre en
principe sur le temps de travail, elles peuvent sous certaines réserves (Accord
d’entreprise ou à défaut, accord écrit du salarié), dépasser l’horaire légal de
travail.
ðLes actions liées
au développement des compétences – en application d’un accord écrit entre le
salarié et l’employeur, elles peuvent se dérouler en totalité ou en partie en
dehors du temps de travail (dans la limite de 80 heures par année civile et par
salarié). Lorsque la formation se déroule en dehors du temps de travail,
l’employeur doit d’une part définir avec le salarié des engagements
réciproques, et d’autre part, lui verser une allocation formation (Cette allocation
correspond à 50% du salaire de référence.)
2°
La formation à l’initiative du salarié : le congé individuel de formation
La
réforme n’apporte pas de bouleversements dans la réglementation du CIF.
Celui-ci permet à chaque salarié d’élaborer un projet professionnel individuel
et il peut être aidé dans la réalisation de son projet par le FAF. Celui-ci
prend en charge sous certaines conditions et dans certaine limites une partie
des coûts pédagogiques et de la rémunération.
3°
La formation à l’initiative du salarié avec accord de l’employeur : le DIF
La
loi introduit un droit individuel de formation de 20 heures par an pour un
salarié à temps plein en CDI (Des dispositions sont prévues pour les salariés
en CDD). Ce droit se cumule chaque année dans la limite de 120 heures. Les
heures de formation qui se déroulent en dehors du temps de travail donnent lieu
au versement de l’allocation formation.
Sa
mise en œuvre relève de l’initiative du salarié, mais elle nécessite l’accord
de l’employeur. En cas de désaccord sur 2 exercices de suite, le salarié peut
transmettre sa demande au FAF et il bénéficiera d’une priorité d’instruction.
Cependant, sa demande, pour être acceptée, devra correspondre aux priorités et
aux critères retenus par cet organisme. Dans ce cas, cette prise en charge ne
dédouane pas l’employeur de verser auprès du FAF la totalité des droits du
salarié.
4°
La formation par alternance est encouragée
La
professionnalisation vise à alterner des périodes de formation avec des
périodes en entreprise. (La plupart des formations institutionnelles sont
bâties selon cette organisation.)
Deux
dispositifs sont :
ðLes périodes de
professionnalisation – elles visent certaines catégories de salariés
(qualification insuffisante, âge supérieur à 45 ans, ancienneté supérieure à 20
ans, retour de congé maternité ou parental, handicap…)
ðLe contrat de
professionnalisation – pour favoriser l’insertion professionnelle en permettant
l’acquisition d’un diplôme ou d’une qualification. Ces contrats peuvent être
conclus en CDD ou en CDI.
Les
actions de formation peuvent être mises en œuvre par un organisme externe ou
par un service de formation interne.
LES
ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET LES MOYENS POUR 2005
Le
plan a pour objectifs la professionnalisation et l’adaptation des compétences.
1°
La formation par alternance vise à accompagner la prise de fonction.
Ces
actions permettent de s’assurer de la bonne compréhension des savoirs dispensés
sous forme d’application tutorée.
Les formations de techniciens couvrent
un champ de plus en plus large. Ainsi, des dispositifs existent aujourd’hui
dans les domaines de la retraite, des ressources humaines, de l’administration
générale et de la comptabilité. D’autres se mettent en place, notamment dans le
traitement des données sociales.
Ces
dispositifs comprennent une partie institutionnelle (ACCESSIT) et une partie
technique. La Cram a fortement investi dans ces formations en 2004 et
poursuivra cet effort en 2005, à savoir :
Ø ACCESSIT en 2004 : 41, en 2005 : 89
Ø Comptabilité en 2004 : 14, en 2005 : 2
Les formations d’encadrement
institutionnelles comprennent le dispositif Performance (encadrement d’une unité
de travail) et la scolarité de l’EN3S (encadrement supérieur). Dans les deux
cas, on y accède par concours qu’il est possible de préparer auprès du CRF ou
de l’UCANSS.
2004
2005
Préparation
concours performance 8 4
Scolarité
performance 2 En fonction des résultats
Préparation
concours EN3S 2 0
Scolarité
EN3S 2 1
D’importants
besoins de responsables vont apparaître dans les prochaines années. En effet,
d’ici 10 ans, près de 50% de l’encadrement sera parti en retraite. Pour 2005,
les effets sont encore modestes. Cependant, une attention particulière sera
portée sur les intentions de formation dans ce domaine.
Les formations d’ingénieurs se
déroulent sur 14 semaines réparties ainsi : 6 semaines de formation à
l’EN3S et 8 semaines à l’INRS. En cours de formation, les futurs ingénieurs de
l’organisme doivent se présenter devant un jury qui émet un avis en vue de
l’agrément.
2°
Les orientations de la formation
Le
budget CRAM est de 516 306 €
La
dotation CNAVTS pour la bureautique et l’informatique est de
167 605 €
En
premier lieu, les demandes s’orientent essentiellement ver le formations
institutionnelles. L’effort de formation des techniciens se poursuit en
2005 : 89 agents inscrits pour ACCESSIT, 37 agents formés à l’OR 2003, 9
agents sur la lecture automatisée des données sociales, 2 agents pour la
formation de technicien de tarification. D’autres demandes concernent la
formation des ingénieurs pour obtenir l’agrément ou l’encadrement (2 agents en
scolarité performance et 4 qui suivent la préparation).
L’objectif
de ces formations est de transmettre un socle de base de connaissances et de
permettre des évolutions professionnelles.
En
second lieu, l’informatique et la bureautique restent un domaine de
formation prisé. A noter la participation financière de la CNAVTS pour les
informaticiens qui profite aussi à une partie du personnel de TDS. En
bureautique, les demandes restent classiques (Word, Excel, Power Point,
Access…). Par contre, le CRF propose depuis fin 2004 un nouveau dispositif,
appelé Trajectoire. Son principe est de proposer des formations adaptées à
chaque individu à partir d’un bilan des compétences et des attentes de chacun.
Les
services sociaux et les établissements ont des besoins de formation dans le
domaine des pratiques sanitaires et sociales. Deux actions importantes
sont prévues en 2005 : l’analyse des pratiques dans le champ de la
prévention des conduites addictives et le travail de groupes.
Dans
le domaine du management et des ressources humaines, les souhaits
portent essentiellement sur la conduite de projets et le tutorat, en lien avec
les recrutements nombreux réalisés depuis 2 ans. Cependant, on perçoit aussi
l’envie de se former au métier de responsable pour des agents n’exerçant pas actuellement dans cette
fonction et le besoin d’être accompagné.
En
matière de développement personnel, sont particulièrement
demandés : la gestion du stress, la lecture efficace, l’analyse
transactionnelle, le développement de la concentration et de la mémoire.
Enfin,
la communication téléphonique, la gestion des publics difficiles à l’accueil et
la maîtrise des techniques relationnelles se dégagent dans le domaine de la communication.
LE
PLAN DE FORMATION PAR DIRECTION
Le
budget alloué pour 1 783 agents est de 516 306 €, soit 290 €
par agent.
La
dotation CNAVTS pour la Direction de la retraite, des données sociales et de
l’informatique est de 167 605 €.
La
montée en charge du DIF (Droit Individuel à la Formation) devrait être
progressive. Limitée la première année à un montant maximum de 20 heures par
salarié, 40 000 € y sont consacrés. La répartition par branche a tenu
compte des effectifs et des besoins en formation. Elle se veut la plus
équitable possible afin de permettre aux agents qui le souhaitent de bénéficier
d’au moins une formation.
Monsieur
BARDET suppose que ce plan est hors application de l’accord interprofessionnel.
Monsieur
ELBAUM répond affirmativement, l’accord n’est pas signé.
Au
niveau d’ACCECIT, 78 agents sont prévus pour la branche retraite, et 10 agents
pour l’agence comptable.
Au
niveau du CIF désormais il n’y a plus de formations de 3600 heures sur 3 ans,
mais des formations de 1200 heures sur un an, il n’y aura plus de formation
longue.
4
personnes ont été sélectionnées pour faire PERFORMANCE.
Le
Droit Individuel à la Formation peut maintenant être accordé aux CDD.
Au
total 2190 personnes sont inscrites pour 9061 journées de formation et plus de
54 000 heures.
Monsieur
BARDET voudrait connaître le nombre de personnes effectives qui auront une
formation en 2005.
Monsieur
ELBAUM réplique que cela n’a jamais figuré sur le plan de formation, une
personne pouvant effectuer plusieurs formations.
Monsieur
BARDET constate qu’une grande partie des informaticiens vont être mis à
l’écart, certaines personnes ne seront pas reconverties suivant le plan tel
qu’il est présenté.
Il
fut un temps, il y avait des formations pour tous sur place, en groupe, désormais
on spécialise le personnel, quelques personnes ont des formations de pointe,
mais ce n’est pas partagé. Il avait déjà demandé que les formations soient soumises
à tout ce personnel.
Monsieur
ELBAUM fait remarquer que pour l’informatique le budget alloué est de 167 000
€.
Monsieur
BARDET rétorque que cela fait moins de 20 heures par an et par agent.
Monsieur
HIDOT informe qu’une réunion de la Commission de Formation est prévue le 13
janvier, cette dernière pourra donner un avis lors de la prochaine réunion
plénière.
Monsieur
CARBONNET rejoint ce qui a été dit précédemment, à savoir qu’à une époque le
personnel bénéficiait de formation de groupe, on constatait une évolution,
aujourd’hui nous nous apercevons que certains agents ou certains cadres
bénéficient de formations particulières alors que d’autres sont occultées.
Monsieur
ELBAUM répond qu’auparavant les agents choisissaient leur formation sur
catalogue, désormais c’est plus sur leurs compétences et leurs connaissances.
Nous envoyons les agents en formation en fonction d’objectifs donnés et pour
leur permettre d’accroître leur compétence, leur maintien dans l’emploi, leurs
connaissances. Aujourd’hui la classification évolue par rapport à la
compétence, la reconnaissance des qualités du personnel.
Le
plan de formation est mis en place par l’employeur, il est négocié avec les
branches, les cahiers des charges sont faits avec le correspondant dans la
Branche. C’est une démarche collective.
Madame
DEBOSQUE demande que soit présenté au C.E, le cahier des charges, elle veut connaître
le sens qui est donné à la formation, et aux orientations. Les agents doivent
être formés aux compétences qui leur sont demandées.
Monsieur
ELBAUM explique que les objectifs nationaux doivent être suivis. Les chefs de
branche mettent en place les objectifs. L’intérêt c’est de connaître ces
derniers déclinés par les branches, et les actions qu’ils souhaitent pour les
atteindre.
80%
du prochain plan de formation sera fait en fonction des entretiens des salariés,
y figureront les souhaits des chefs de branche et des salariés.
Monsieur
DUROT aimerait être informé des souhaits de formation des salariés.
Monsieur
BARDET désire que les parcours professionnels soient connus par avance, pour
que les agents puissent s’inscrire et évoluer dans leur carrière sur le long
terme.
Monsieur
ELBAUM réplique qu’il n’y a plus de catalogue de formation et qu’il n’y en aura
plus. Nous travaillons en fonction des souhaits des uns et des autres, et
essayons de donner des formations bien précises.
Monsieur
HIDOT informe qu’il avait lancé un questionnaire : sur les 187 réponses
obtenues, 22 personnes ont répondu oui à la question : « avez-vous
été orienté vers une formation non choisie par vous ? ».
172
souhaitent la diffusion d’un catalogue des formations existantes.
Monsieur
ELBAUM répond que le choix des formations se fait entre l’employeur et
l’employé en fonction des besoins, pour développer les compétences. et ajoute
qu’il est favorable aux plans de carrière.
Monsieur
BARDET signale qu’il y a des fiches métiers qui existent, les métiers ont
évolué, il y a un grand nombre de qualifications différentes.
Monsieur
ELBAUM ajoute que les cadres ont été formés aux entretiens de progrès, la
question avait été posée également pour les agents, le Directeur a répondu
négativement. Nous allons nous acheminer vers des contrats avec les agents leur
permettant de développer leur carrière.
ARRIVEE
DE MONSIEUR BOCQUET ACCOMPAGNÉ DE MONSIEUR DURIEZ A 10 H 20
Monsieur
DURIEZ Patrick se présente, il est stagiaire de Direction du CNESS issu du
concours interne, il est dans nos locaux pour 3 mois associé aux travaux sur la
plateforme de service des personnes âgées auprès de Monsieur DARCY.
Monsieur
ELBAUM rapporte à Monsieur BOCQUET les demandes des élus.
Ø Les membres de la
Commission se réuniront le 13 janvier et interviendront lors de la réunion
plénière du 18 janvier pour émettre un avis.
Ø Le plan de
formation étant fait par rapport aux objectifs des branches, les partenaires
sociaux souhaitent que ceux-ci apparaissent dans le plan de formation.
Ø La question est
posée de savoir si les agents peuvent être formés aux entretiens de progrès
comme ont été formés les cadres
Ø Compte tenu des
éventuels problèmes de reclassement du personnel informaticien dans les années
qui viennent, il ne transparaît pas assez les formations de reclassement dans
les formations mises en place malgré les sommes engagées.
Monsieur
BOCQUET répond qu’en ce qui concerne les orientations des Branches, elles
peuvent être ajoutées. De plus en plus le plan va s’édifier à partir des
entretiens annuels qui devraient faire remonter des besoins précis en matière
de formation.
Au
sein du Département des Ressources Humaines, à partir d’une réorganisation, est
créée une structure métiers qui dépendra de Monsieur ELBAUM avec un cadre
spécialisé en gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, qui est en
cours de recrutement.
Un
répertoire des métiers est en cours d’élaboration.
Un
débat sur la nouvelle classification s’établit entre les représentants de la
Direction et les élus.
Monsieur
BOCQUET clôture la séance en précisant que chaque agent recevra un état de
situation sur sa reclassification.
LA SEANCE EST LEVEE A 11 HEURES
LE SECRETAIRE,
ALAIN LAURENT