Union Nouvelle des Syndiqués de la C.R.A.M. NORD-PICARDIE.

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UNS-CRAM

NOUVELLE CLASSIFICATION

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Protocole définitif en format PDF.......cliquez sur                    

A noter que l'UCANSS a déjà intégré cet accord dans les conventions applicables, sans attendre l'agrément Ministériel qui ne sera pourtant donné qu'à l'issue du délai légal de contestation des syndicats majoritaires ?!!!

Le 15Avril 2004, la CFDT a apposé sa signature.

Seule contre toutes  les autres fédérations et syndicats de l'institution, la CFDT n'a pas hésité à accepter les propositions du COMEX et être l'instrument d'une politique de régression sociale qui ne tardera pas à toucher la majeure partie des personnels en place. Sous le prétexte de fidéliser les jeunes embauchés, ce syndicat condamne les autres salariés à la stagnation salariale, sans tenir compte de la dégradation de plus de 10% de la valeur du point déjà engagée.

Maintenant, les autres fédérations déclarent vouloir faire barrage à la validation de cette signature en s'engageant dans la voie de la lutte par la grève prévue le 6 mai prochain

Avant de jeter les troupes dans la bataille, encore faudrait-il que TOUTES les fédérations nationales et syndicats représentatifs nationaux (hormis la CFDT), s'engagent à mettre en oeuvre RAPIDEMENT le droit d'opposition tel que prévu par l'Article repris ci-dessous

Art. L. 132-7 .- La convention et l'accord collectif de travail prévoient dans quelle forme et à quelle époque ils pourront être renouvelés ou révisés.
( L. no 92-1446, 31 déc. 1992) Les organisations syndicales de salariés représentatives au sens de l'article L. 132-2 qui sont signataires d'une convention ou d'un accord collectif de travail ou qui y ont adhéré conformément aux dispositions de l'article L. 132-9 du présent code sont seules habilitées à signer les avenants portant révision de cette convention ou de cet accord.
Sous réserve de l'exercice du droit d'opposition prévu par les I à III du présent article, l'avenant portant révision de tout ou partie de la convention ou de l'accord collectif, signé par une ou plusieurs organisations syndicales de salariés visées à l'alinéa précédent, se substitue de plein droit aux stipulations de la convention ou de l'accord qu'il modifie et est opposable, dans les conditions fixées à l'article L. 132-10 du présent code, à l'ensemble des employeurs et des salariés liés par la convention ou l'accord collectif de travail.
I. - Les avenants de révision susceptibles d'ouvrir droit à opposition dans les conditions fixées aux II et III ci-après sont, à l'exclusion de tous autres, ceux qui réduisent ou suppriment un ou plusieurs avantages individuels ou collectifs dont bénéficient les salariés en application de la convention ou de l'accord qui les fondent.
II. - Une ou des organisations syndicales de salariés représentatives au sens de l'article L. 132-2 peuvent, lorsqu'elles ne sont pas signataires d'un avenant portant révision d'une convention ou d'un accord d'entreprise ou d'établissement, s'opposer dans un délai de huit jours à compter de la signature de cet avenant, à l'entrée en vigueur de ce texte, à condition d'avoir recueilli les voix de plus de la moitié des électeurs inscrits lors des dernières élections au comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel.
III. - Les organisations syndicales de salariés représentatives au sens de l'article L. 132-2, signataires ou adhérentes d'une convention de branche ou d'un accord professionnel ou interprofessionnel, peuvent s'opposer à l'entrée en vigueur d'un avenant portant révision de cette convention ou de cet accord dans un délai de quinze jours à compter de la date de sa signature. L'opposition d'une organisation syndicale adhérente à la convention de branche ou à l'accord professionnel ou interprofessionnel n'est prise en compte que si cette adhésion est antérieure à la date d'ouverture de la négociation de l'avenant portant révision.
L'opposition ne peut produire effet que lorsqu'elle émane de la majorité des organisations syndicales ainsi définies.
Les dispositions du présent paragraphe ne sont applicables qu'à défaut de stipulations différentes concernant la révision des conventions et accords conclus par l'ensemble des organisations représentatives liées par ces conventions et accords.
IV. - L'opposition est exprimée par écrit et motivée. Elle précise les points de désaccord. Elle est notifiée aux signataires.
Les textes frappés d'opposition sont réputés non écrits. Les avenants visés aux II et III du présent article ne peuvent être déposés qu'à l'expiration du délai d'opposition.

Nota: La lecture des textes laisse penser que la seule opposition des Organisations Syndicales majoritaires serait suffisante pour rendre nul et non avenu l'accord signé par la CFDT et l'UCANSS.

Mais, comme d'habitude, la Sécu se distingue par le fait que sa Convention Collective est soumise à un agrément Ministériel et que cette disposition est susceptible de passer outre une éventuelle opposition majoritaire.

D'ou, l'appel à la grève du 6 Mai prochain par l'ensemble des autres fédérations.

Le 29 Avril 2004.

Aux dernières nouvelles, il semblerait que les quatre confédérations, CGT, CGC, CFTC et FO aient décidé de faire valoir leur droit d'opposition en qualité de syndicats majoritaires. En conséquence, l'U.N.S se joint à l'appel national dans le cadre d'une grève pour le JEUDI 6 MAI.

Si le Ministère venait toutefois à agréer cet accord ULTRA-MINORITAIRE, ce serait remettre en cause fondamentalement la politique affichée du gouvernement actuel de "refondation sociale" avec toutes les conséquences qui en découleraient.

LOI

La suppression d'un jour férié promulguée

La loi une journée de travail supplémentaire non payée de "solidarité" en faveur des personnes âgées a été publiée dans le Journal Officiel du 1er juillet.

L a loi instaurant une journée de travail supplémentaire non payée de "solidarité" en faveur des personnes âgées et handicapées a été promulguée jeudi 1er juillet au Journal officiel (JO).
"Une convention, un accord de branche ou une convention ou un accord d'entreprise détermine la date de la journée de solidarité", qui pourra être un jour férié "précédemment chômé autre que le 1er mai", un jour de RTT ou tout autre jour précédemment non travaillé, précise le JO.

La Pentecôte par défaut

En l'absence de convention ou d'accord, la journée de solidarité est le lundi de Pentecôte, indique le texte, qui précise que la première journée de solidarité interviendra "entre le 1er juillet 2004 et le 30 juin 2005".
La loi promulguée met également en place "un dispositif de veille et d'alerte" au profit des personnes âgées et handicapées "en cas de risques exceptionnels".
Dans ce dispositif visant à "favoriser l'intervention des services sociaux et sanitaires", il est prévu notamment que les maires "recueillent les éléments relatifs à l'identité, à l'âge et au domicile des personnes âgées et handicapées qui en ont fait la demande".

Une caisse de solidarité

Enfin, le texte instaure la création d'une Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), qui a pour mission de "contribuer au financement de la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et handicapées" et qui sera notamment abondée par le produit du nouveau jour travaillé.
La CNSA recevra ainsi une contribution de 0,3% des cotisations des employeurs privés et publics et une participation des régimes obligatoires de base de l'assurance vieillesse.
Lors de son adoption par le Parlement à la mi-juin, le rapporteur de la loi à l'Assemblée, Denis Jacquat (UMP) avait indiqué que cette loi permettrait de réunir "près d'un milliard d'euros dès cet année", deux milliards par an à partir de 2005.
Selon lui, cette manne servira notamment "à créer des milliers de places supplémentaires en établissements", à "moderniser l'aide à domicile" ou à "pérenniser le financement de l'APA (allocation personnalisée d'autonomie)".
Débattu après la canicule de l'été 2003 qui avait fait 15.000 morts, ce texte, introduisant un travail supplémentaire non rémunéré, avait suscité la fronde de l'opposition et des remous au sein de la majorité

Après cette journée de travail supplémentaire, le Gouvernement compte s’atteler sur la remise en cause des 35 heures.

Et qui seront les grands perdants de ces réformes ?